Santiago

13 - 16 septembre
Nous arrivons a Santiago mardi 13 au soir. On a plus vraiment l'habitude des grandes ville, du métro... Il faut se remettre dans le bain. Surtout qu'ici le métro c'est un peu particulier, aux heures de pointes il ne s'arréte pas à toutes les stations. Donc il faut monter dans le bon. Bien sur il nous a fallu un petit temps pour piger l'astuce et bien sur on n'était pas dans le bon.

Mais on y est arrivé... chez pablo, notre couchsurfeur. Et oui c'est une autre première pour nous, nous tentons le couch surfing ( pour ceux qui ne connaissent pas, le principe est de rentrer en relation via internet avec des gens qui veulent bien vous préter un canapé pour dormir).

Nous atterissons donc chez Pablo et sa famille (Pablo vit chez ses parents) et ses chiens (juste 10 dont 6 bébés). Famille très gentille et très accueillante. Nous y passons 4 nuits au lieu de 2 initialement prévues. Nous en apprenons encore un peu plus sur la vie Chilienne et nous (enfin surtout popo) leur faisons partager la cuisine francaise (bon pas facile de cuisiner francais ici, on a fait simple: quiche lorraine et crèpes).
On a passé pas mal de temps à arpenter les rues. La ville est plus jolie et plus agréable que les précédentes capitales que nous avons vu (La Paz et Lima) et assez tranquille.

Bon il y a comme dans toute grande ville, un bon nuage de pollution qu'on a pu observer et respirer en prenant un peu de hauteur sur les collines de la ville. Avec les montagnes autour ca fait cuvette, comme a grenoble. Les santiaguinos sont fiers de leur ville et de pouvoir aller skier le matin (1h de route) et aller a la plage l'apres midi (1h30)

Dans la ville il y a quelques monuments "anciens" et classiques, mais les gratte-ciel sont en force.
On a vu les manifs d'étudiants, les fac bloquées. Ils sont en grèves depuis 4 mois. Ils sont bien décidés à ne rien lacher et réclament des études moins chers: actuellement ca coute la modique somme de  5000 € l'année universitaire PUBLIQUE (l'enseignement manque clairement de moyen. La maman de Pablo est instit, elle a 45 gamins dans sa classe. rien que ca). Bon de ce qu'on a vu sur place c'était assez calme mais ca dégénére souvent, c'est assez violent, bien plus que chez nous (ici les voitures de polices sont de véritables tanks, avec des grillages sur toutes leurs vitres. Ca annonce la couleur.

Pablo nous a aussi fait découvrir les nuits de Santiago. Premìère étape: le "bar" etudiant. L'ambiance nous a fait penser aux férias. La boisson favorite c'est le terremoto (tremblement de terre): 1/2 litre de vin blanc et de la glace a l'ananas et de la liqueur argentine. Si tu en reprends un deuxieme, c'est une 'replica'. Et apres une replica tu commences a avoir mal au crane...Tout le monde chante regulièrement "c-h-i CHI l-e LE chi-chi-chi   le-le-le   viva chile" (a peine chauvin les mecs, mais bon c'est la fete nationale).

Ensuite direction la boite, ou on a réussi a rentrer en tenue de rando. Etonnant, en France je suis pas sure que ca soit possible.  En plus c'etait une grosse boite en plein quartier 'branche', tous les chiliens sur leur 31, c'etait marrant le contraste. Donc ici on danse sur du reggaeton (équivalent du ragga il y a 10 ans en France), bachata (typiquement c est le groupe Aventura).

Dans 2 jours (le 18) c est la féte nationale ici, ils font la féte pendant 3 jours.
Ca fait déjà 3 semaines, au moins, qu'ils ont sorti les drapeaux du pays, de toutes les tailles, et dans tous les endroits possibles. Par exemple les petits drapeaux de chaque cótè du capot des voitures ce qui fait très esprit Etats-Unis.

Le couchsurfing c'est vraiment une bonne experience, à renouveler. Demain depart pour la nature et le cajon de maipo.

Petit probleme informatique, on mettra des photos sur le prochain post.