samedi 30 juillet 2011

Arequipa

Le volcan Misti surplombant Arequipa

des chauffe eau solaire partout (300 jours de soleil par an a arequipa)

popo trop contente d avoir mis la main sur une vraie baguette (la premiere depuis un mois et 1/2)

marche

misti


inca kola - c est pas bon

Campement sur le misti - 4600 m

beck beck

sur le volcan misti

le meilleur: la descente


dans le monastere santa catalina - arequipa

dans le monastere santa catalina - arequipa

colibri


Misti
Nous avons passé la frontière péruvienne depuis 1 semaine maintenant (dimanche 24 Juillet). Au revoir la Bolivie, bonjour le Pérou. Bon pas dedifférence majeur entre les deux pays, le Pérou est tout de même plus riche, donc plus développé.

Donc arrivée a Arequipa  dimanche soir. Nous y attendons Marion et Adrien qui nous ont rejoint jeudi 28.
Grosse surprise en arrivant ici. Arequipa, 800 000 habitants, deuxieme ville du Pérou, est vraiment très développée comme ville, très moderne et classe,  comparable a une grande ville Européenne. Mais ce n'est pas une généralité au Pérou. C'est le choc pour nous, on est vraiment bleuffé en sortant du taxi, il n'y a pas de comparaison avec Bolivie. Le centre historique est tout construit de pierre blanche volcanique, les batiment sont vraiment beau.

Pendant ces 4 jours d'attente, on se repose (pas facile, on est en plein centre ville, c' est très bruyant dès 6h), on prépare la suite, on visite,on decouvre une boulangerie... Quel bonheur de mangerde la baguette au petit dej.

Marion et Adrien arrivés, nous partons pour l'ascension du Misti (volcan a 5800 m d'altitude) sur deux jours (29 et 30).
Pffff, beaucoup de choses a dire.
Départ vendredi 29 a 9h de l'agence a Arequipa. On découvre qu'en plus du guide on aura un autre compagnon, un touriste Péruvien (40 ans peut ètre) :ce sera le boulet du groupe, on s'en serait vraiment bien passé. Dès le début de la montée il montre des signes de faiblesse. Le guide fini par lui porter son sac mais il ne suit toujours pas. Il arrive tout droit de Lima (200 m d'altitude), il n'est pas acclimaté a l'altitude, il souffre du mal des montagnes.
Pour nous ca va, 1400 m de dénivellé le premier jour. On atteint le campement a 4600 m sans problème.
La nuit tombe mais pas le vent, on a très froid en attendant le souper. Le guide pense qu'il fait -8 degré en ressenti. On a qu'une hate, se glisser dans nos duvets, d'autant que la nuit va ètre courte: couché a 19h, levé a minuit et demi.

Pas facil de dormir si tot, dans ce froid. Mais tout le monde est debout a minuit 30. On croise les doigts pour que le péruvien ne fasse pas le deuxième jour mais attendent au campement. Pas de bol, il veut absolument venir.

Normalement le vent s'arrête avecle coucher du soleil et reprend au petit matin. Les heures les plus froides sont donc entre 4h et 6h, la où le vent se lève mais pas encore le soleil. Pas de bol pour nous, le vent ne s'est pas arrêté de la nuit (exceptionnel d'après le guide qui a vu ca 2 fois en 3 ans). Donc il fait très très froid quand on commence à marcher, et il fait de plus en plus froid. En plus on doit attendre le péruvien,on reste statique et on se refroidi. Il ne veut pas redescendre malgré ce que le guide lui conseille, il est au plus mal. Finalement le guide lui dit que dans ce cas on ne l'attend plus puisqu'il est tétu comme ca.
Nous on continue. Còté physique ca va, on tient le coup, mais on ne resiste pas au froid, on a les pieds gelés,les mains... Moi (pauline) j'ai vraiment trop froid (le guidepense qu'il fait -20 degré en ressenti), le vent est encore plus fort,je ne sens plus mes bras, ma figure. Le guide pense que ce n'est pas sérieux de continuer, surtout que selon lui ca va être de pire en pire. Alors, un peu décu, on abandonne a 5200 m. C est donc un but, du a la meteo et du a notre manque d'equipement tres chaud. On redescend au campement se recoucher (4h30) et retrouve en route notre péruvien. On finit la descente après quelque heures de sommeil et sous le soleil. La descente dans le sable volcanique c'est tres ludique et ca va tres vite (on descend 1200 m de deniv en 1h)

Bon, au campement il y avait un Grenoblois qui faisait l'ascension tout seul, il a aussi abandonné. Ca nous rassure...un peu

C'était ma première ascension. Dommage que les conditions aient été si extrèmes, ca ne me donne pas vraiment envie de recommencer. En tout cas pas à 1h du mat et avec une température de -20 degré.

On est de retour a Arequipa, samedi 30 Juillet. Demain on part pour 3 a 4 joursdans le canyon de la Colca

mercredi 27 juillet 2011

Bilan Bolivie

Nous voila sortis de Bolivie, il est temps de faire un petit bilan, ce que nous n'avons pas encore raconte, et des photos supplémentaires (page d'apres).

La Bolivie c'est pour nous avant tous des paysages magnifiques et si différents d'un endroit à l'autre. On en a vraiment pris plein les yeux. Avec ces paysages différents s'accompagne toujours une atmosphère si différente: La Paz ville mouvementée et Sucre si calme, et Copacabana si "cool". On s'est souvent dit, mais c'est pas possible, on a changé de pays (entre les hauts plateaux et la jungle par exemple). Très frappant également les différence de richesse d'une ville à l'autre.

Mais la bolivie c'est aussi
ses transports:
Les transports en bolivie c'est toute une aventure. Il faut ètre patient, ne pas ètre exigeant sur le confort ni la propreté (et l'odeur) et avoir le coeur bien accroche.

Les liaisons entre les villes se font en bus "normal", "semi couchette", ou "couchette". Bon en bolivie ils disent souvent que c'est un semi couchette, mais en fait c'est juste un normal.
Les départs sont folkloriques. Les boliviens transportent tous dans les bus: moto, lavabos, meubles, animaux,  des fruits et légumes... Donc le chargement des soutes prend un certain temps, et l'heure de départ n'est pas souvent respectée. Et il faut voir l'état des soutes. On recupère souvent nos sacs pleins de poussière ou de jus de patate.

On ne sait jamais vraiment combien de temps on va mettre. On est jamais a l'abri d'un blocage des routes à cause des grèves (sport nationale), ni d'une panne ou on ne sait quoi. On a eu de la chance, les blocages ne nous auront retarde que de quelques heures et seulement sur un ou 2 trajets. Peu de temps avant notre passage au perou la frontiere etait ferme a cause de  greves, et a potosi des touristes sont restes coinces 2 semaines l an dernier a cause de ces blocages.

Le climat social est donc bien tendu, on a discute avec pas mal de gens nous disant qu ils ne supportaient plus le president en place (evo morales) et que la corruption et le clientelisme etait toujours pratique courante...Et quand les gens font greve (ce sont toujours les plus pauvres) ils se battent vraiment pour survivre donc ca peut devenir vite violent. A Puno (a la frontiere avec le perou) ils ont quand meme brule leur maire il y a quelques annees...

Les routes sont en majorité en terre. Le bitume se fait rare. Donc les trajets sont mouvementés, on mange de la poussière...

La conduite en Bolivie et je pense en Amérique du Sud est loin d'ètre douce, ils conduisent comme des fous, doublent de tous les cotés (mème les bus) et passent leur temps a klaxonner. Ils ne respectent ni les stop ni les priorité mais klaxonnent a chaque fois pour dire "bouge pas je passe". C'est la loi du plus fort et ca cause un brouhaha dans les villes (a La Paz on entend des klaxons de partout toute la journée).

A La Paz les gens sont assez pauvres et n'ont pas de voitures particulières. Les rues sont pleines de taxi ou de minibus. Pas de réseaux de transports en communs. Les minibus arpentent la ville et affichent leurs destinations sur leur parebrise, et il y a aussi un mec qui crie en permanence les destinations par la fenètre. Pas la peine de chercher un plan pour savoir ou prendre son bus, ca n'existe pas. Il faut y aller au petit bonheur la chance et se trouver au bon endroit au bon moment.

Par contre a Rurrenabaque, les gens sont tous en moto, mais ca klaxonne toujours.

On a teste les bus reliant les campagnes, pour se rendre aux départs de randos. C'est encore plus folklorique: il est possible de voyager avec une poule à côté de soi, d'avoir l'allée archi pleine de sac de pain... et bonjour l'odeur.

On a aussi testé le camion, grande aventure.

La nourriture:
Ben on a testé, on a éte malade, alors on a vite abandonné le local. Dommage, on ne peut donc pas beacoup en parler.
Beaucoup de chose se vendent dans la rue, surtout a La Paz. Les dames s'installent et cuisine.
Ils mangent beaucoup de patates, de poulet, et des choses fries: chaussons à la viande...
Quand on traverse les étales de boucherie où tout est à l'air libre, on a vite envie de devenir végétarien (ce que je suis -pauline- depuis mon arrivée en bolivie, j'attends le chili pour me remettre à la viande), et l'odeur est vraiment écoeurante. beurk... (note de guigui: elle exagere, j ai persevere un peu plus longtemps dans la cuisine locale et j ai peu souffert. Les empanadas sont pas mauvais mais il est vrai nettement moins bons qu'en argentine. le poisson etait tres bon quand on etait dans la jungle. Et popo oublie son coup de coeur pour les cunape, de petits beignets de farine de patate, super bon...)

Les Boliviens:

Suivant les endroits la population est majoritairement indienne, ou inversement espagnol. Certaines femmes indiennes, les cholitas, portent l'habit imposé par les espagnols: un chapeau rond, deux tresses avec la raie au milieu, une jupe a volant dans des tissus souvent très moches (c'est mon avis) et souvent un tablier. Ces femmes sont souvent peu aimables, alors que les hommes le sont plus. Je pense que la bolivienne et qui plus est la cholita a la vie plus rude ce qui la rend agressive et directive (en gros une cholita a deux gamins dans le dos et 3 sacs a patate dans chaque main, c est une moyenne, mais ce qui est sur c'est qu elles bossent dur).
Petit exemple parmis d'autres: une cholita d'une trentaine d'annees monte dans un bus plein, elle scrute l'assemblée et choisit sa victime "toi tu bouges, moi je m'assoie là". On a pas vraiment compris de quel droit elle pouvait déplacer des gens comme ca. mystère...
Mais ce n'est pàs une généralité, on a souvent rencontré des boliviens très sympa, qui prenaient le temps de nous parler de leur pays.

Il y a vraiment un contraste enorme entre les gens des campagnes, extremement pauvres et tres types indiens, et les gens des villes types europeens qui ont l'air plus riche. En gros plus les gens sont indiens plus ils sont pauvres (apparemment ca se retrouve un peu dans toute l'amerique du sud).

Pour conclure on a appris que le salaire annuel moyen en bolivie est de 700 euros...c est pas lourd.

Sa logique:
Clairement on a pas la mème logique, la mème organisation. La leur reste un mystère pour nous.
On connaissait les 40 pizzérias de Grenoble (dans la mème rue còte à côte), en bolivie et a La Paz particulièrement ils ont la mème chose pour les coiffeurs, les aliments sucrés, les aliments sales, les fruits, les légumes, la viande, les produits de beauté...  Ou est la logique d'avoir dans la mème rue 40 coiffeurs?
Ce qui rend les courses longues et difficiles, il faut aller dans telle rue pour acheter 3 bananes, puis dans telle rue pour acheter du pain etc.

sa coca:
La coca est une plante. Elle est la base de la cocaine et du coca cola. Les boliviens la consomme a ´l'état naturel, pour combattre le mal de l'altitude, la fatigue, la faim. Ils machent les feuilles et les laissent d'un còté de leur bouche ce qui leur fait des joues d'hamsters. La coca n'est pas autorisée partout en amérique du Sud (juste bolivie, pérou, nord argentin). C'est un peu une guerre avec les américains qui ont essaye de supprimer sa culture pour limiter la production de cocaine. Mais la coca fait vraiment partie de la culture indienne, un peu comme le café chez nous...

ses dechets
Le bolivien ne soucie pas vraiment de la nature et jette tous ses déchets par la fenètre du bus, par terre dans la rue ou en pleine nature. C'est assez choquant pour nous de voir tous ces détritus  et c'est bien dommage pour la nature...Mais bon c'est pas dans leur culture vu que c'est relativement recent pour eux les emballages plastiques, esperons que cela changera...

Occidentalisation:
La bolivie s occidentalise rapidement (c est frappant pour moi qui y suis alle il y  a juste deux ans) et pas forcement avec les meilleures choses...les fast food fleurissent un peu partout (plus chers et moins bons que les resto locaux mais qui attirent tous les jeunes car ca fait occidental), burger king et KFC sont deja implantes, des chaines de pizzeria aussi...le catch americain est regarde par tous les gamins et les fringues un peu fashion se developpent (et il faut avouer qu un bolivien qui essaie d etre fashion ca ressemble a rien)

Voila un bref bilan sur la bolivie (du moins le peu que l on en a vu), tres depaysant, magnifiques ressources naturelles, habitants tres sympas dans l ensemble...

Esperons que la situation economique du pays s ameliore rapidement, mais vu ce que l on a vu et entendu c est loin d etre gagne.

lundi 25 juillet 2011

Copa, Copacabana...

Donc suite a potosi, direction Copacabana a la frontiere avec le perou (une nuit et une matinee de bus pour y arriver avec traversee d' un bras de lac par bac) sur les berges du lac titicaca, plus haut lac du monde je crois...et surtout point central de la nation inca.

C'est aujourd'hui une ville tres touristique qui permet surtout d aller visiter l'isla del sol sur le lac, ou se trouvent des ruines incas et ou les paysages sont magnifiques. Il fait chaud, il fait beau, on en profite pour se balader sur les bords du lac, popo cherche des bijoux et du toblerone, je bois du pisco sour (pisco+blanc d oeuf+citron+un autre truc=excellent!). C'est roots land, on dirait que tous les roots du coin se sont donnes rdv pour vendre leurs bijoux a copacabana. Les boliviens viennent aussi en masse pour prier la vierge de copacabana, tres celebre dans le coin, et pour baptiser leurs voitures a coup de champagne peu cher. Marrant comme ambiance.

Pour la premiere fois depuis le debut du voyage je me fais bouffer une nuit par les puces. La gerante  de l hotel nous explique que ce sont les gens qui vont sur l ile qui les ramenent...bon rien de grave en fait, quelques boutons qui disparaissent vite...

Nous allons sur l ile le 22, nuit de camping sur la plage au milieu des oiseaux, tres tres sympa. Et puis retour a Copacabana ou apres un dernier toblerone nous nous embarquons dans un bus direction le perou....

Il va falloir dire au revoir a la bolivie et avancer nos montres d'une heure...


La traversee du bus

Copacabana et son port

popo pense

coucher de soleil sur le lac titicaca - que lindo !

popo plonge

notre campement sur l isla del sol

un pecheur sur le titicaca

apero: raisins secs et coka Quina (sorte de coca a la quinoa:tres bon!)

Potosi

Apres Sucre direction Potosi (18 et 19 juillet)
Potosi est surtout connu pour ses mines dargent qui ont fait sa richesse et surtout celle de l espagne pendant plus de 3 siecles...
Le Cerro Rico est la montagne qui domine la ville et qui regorgeait de precieux minerais. c est aujourd hui un gruyere completement pele nettement moins fourni en minerais qu auparavant.

Les quantites d argent qui en sont sorties sont gigantesques et d apres les historiens c est en grande partie grace a l argent de potosi qu a commence le capitalisme en europe...un autre chiffre, effrayant celui la: 8 millions d indiens et d esclaves apportes d afrique par les espagnols sont morts dans le cerro rico, d epuisement, de maladie et a cause d infections pulmonaires. Aujourd hui 800 enfants travaillent dans les mines.

Aujours hui potosi a garde ses beaux monuments de sa periode faste mais a perdu sa richesse. encore pres de 15 000 mineurs y travaillent, dans des conditions type Germinal (esperance de vie des mineurs de 35 a 45 ans a cause de l infection des poumons).

La grande attraction touristique est la visite de ces mines. j hesitais a y aller car je trouvais ca un peu voyeurisme sur la misere des gens mais apres en avoir discute avec des boliviens je tente le truc (en fait le tourisme apporte beaucoup aux mineurs, chaque touriste qui y va represente plus d une semaine de salaires pour eux, soit 3 euros)

popo reste a l hotel, un peu peur de se prendre le cerro rico sur la tete

la visite commence par gouter au stimulant des mineurs: un alcool a 96 degres. resultat j ai eu mal au crane toute la journee

la visite est vraiment impressionnante, les mecs ont creuse n importe ou (48 cooperatives de mineurs travaillent sur le cerro rico sans aucune organisation entre elles,sic), sans s organiser entre eux, les rails pour les chariots sont tous pourris, pour passer d un site d extraction a un autre il faut ramper dans des tous petits tunnels, il est difficile de respirer...on se demande comment il n y a pas plus d accidents

les mineurs travaillent dans ces conditions (et encore on n est pas alles dans les pires endroits) 6 jours sur 7, pour ensuite revendre le minerai brut a des compagnies privees. ils se font bien sur arnaquer en beaute et ne gagnent presque rien...

si ca vous interesseil y a un super film qui parle de potosi et qui vaut vraiement le coup d oeil. ca s appelle "the devil s miner " et c est vraiment tres bien fait (a ne pas regarder si vous etes un peu deprime ca vous finirait)

voila apres cette visite tres interessante mais aussi bien triste, nous quittons potosi et ses nuits glaciales (4070 m oblige) direction le lac titicaca et sa station balneaire Copacabana a la frontiere avec le perou.

Cathedrale de potosi

Le Cerro Rico

Entree de la mine

Mineurs reparant les rails

dur dur

Le dieu de la mine "Tio"

Potosi by night

Suite Sucre

Vendredi 15 au dimanche 17 Juillet: Vendredi aux aurores nous partons (depuis Sucre) pour 3 jours de trek dans les campagnes aux environs de Sucre. Nous sommes accompagnés de William (New Yorkais), de David notre guide et de deux stagiaires boliviens, étudiants en tourisme. Ces trois derniers vont mettre un peu de piment et d'amusement dans ces 3 jours.

Donc départ a 5 h pour 1.5h de trajet, puis un petit dejeuner copieux. Nous découvrons à ce moment que la logistique et le chargement prévu pour une rando par des boliviens sont très différentes de la notre. Nous nous avons tendance a minimiser le poids, à partir avec des aliments liophilisés, pas grand chose de frais. Et bien pour ce trek nous avions au bas mot 3 kg de tomates, autant de pommes, de bananes, de mandarines, d'avocat, d'oeufs durs, 1kg de sucre, 1kg de lait en poudre, 1kg de cacao (on a dù rentrer avec 950 g), 5 kg de pain, 2 kg de ratatouille.... bref beaucoup beaucoup de poids rien que pour la nourrirure.
Et il fallait voir la tete des sacs de nos amis boliviens: énormes, ca dépassait de partout. Les pauvres stagiaires qui n'avaient jamais fait de randos de leur vie (ca se voyait tout de suite, il y en avait un en petite chaussure de ville en cuir noire), on s'est tout de suite dit qu'ils allaient en baver.

Donc on attaque notre premier jour de marche, le sourire aux lèvres en voyant l'équipe de choc qui nous accompagne. Les paysages étaient fabuleux, un peu comme on a déjà pu le voir du còté de Salta en Argentine (montagne au 7 couleurs). Les montagnes sont toutes colorées de rouge, de vert, de blanc. Vraiment magnifique.

La compagnie des 3 boliviens est pour nous l'occasion de pratiquer davantage l'espagnol en discutant avec eux (et l'anglais avec William, en fait c'était une rando linguistique!) mais également d aller plus facilement à l'encontre des populations des villages que nous traversons, qui ne parlent généralement pas espagnol mais le Quecha.

On a croisé beaucoup d'enfants. D'ailleurs on a emprunte une partie du chemin qu'ils font tous les jours pour aller a l'école (3h aller retour). Ces enfants arrivaient souvent en courant vers nous pour nous vendre des fossiles, les bracelets, ou juste réclamer un petit quelque chose. Jusque là on leur donnait des sucreries, mais le guide nous a conseille de donner plutòt des fruits: ils ne se lavent pas les dents. Donc on a écoule tout notre stock de fruits en les distribuant aux enfants.

A la fin du premier jour de marche nous arrivons dans le cratère de Maragua, où nous dormirons en refuge. Endroit somptueux, non pas causé par une météorite comme on le pensait mais juste par formation géologique.

Le premier jour, comme nous l'avons prévu, le stagiaire aux chaussures en cuir a beaucoup souffert Alors le deuxième jour, absolument pas motivé à repartir, il s'est débrouille pour se trouver un àne pour porter son sac.
Au début ca nous a fait beacoup rire. Les 2 stagiaires s'étaient débarasse de leur sac pour un moment, et nous avions avec nous un petit garcon et son ane. On a vite arrèté de rire: le chargement ne tenait pas sur l'ane, et les boliviens s'arrètaient tous les 50m pour le refaire. Bref c'était dròle au début mais vite agacant.

Finalement on part. Encore une journée aux paysages magnifiques et aux rencontres riches. On a mème croisé des empreintes de dinosaures. Fin de la journée, nous sommes presque arrivés au campement. Plus qu'une rivière a traverser et on y est. On se lance dans l eau glacée, mais le guide décide de faire demi tour: trop d'eau, trop froid. Donc on contourne par un chemin, que le guide ná jamais pris. Et là c est le comble, tout le monde passe, sauf lui qui est pris de vertige et panique. Super Mario (le stagiaire, pas celui aux chaussures de ville, l'autre, plus dégourdi) est obligé de remonter le chercher. Quelle aventure...on ne risque pas de l'oublier cette rando

Enfin on pose notre tente. La rando est finie, il ne nous reste plus que le retour à Sucre. Et quel retour: à l'arrière d'en camion, comme du bétail (par chance ce jour il n'y en avait pas, que des humains à bord). Donc trois heures secoués à l'arrière ducamion, à manger de la poussière. Pas très confortable comme moyen de transports, mais c'est comme ca dans les campagnes bolivienne. On s'est senti un peu plus proches d eux, un peu moins touristes.

Bref, vous l'aurez compris, ces 3 jours furent forts en émotions.

Retour a Sucre. On s'accorde en véritable plaisir: un resto francais (il y a une alliance francaise a sucre). Hummmmm quel régal.

passage d un pont

baignade sous cascade

des formations geologiques surprenantes

trek - popo

la fine equipe

le sketch de l ane et des boliviens

cratere de maragua

d apres le guide: petit tyranosaure

traces de dinosaures impressionant !

une ecole financee par l agence de trek qui nous emmenait

popo dans le camion
batiment de sucre

sucre

la tour eiffel de sucre

sucre - premiere universite d amerique du sud

jeudi 21 juillet 2011

Sucre

Jeudi 14 Juillet: C'est avec grand plaisir que nous découvrons Sucre. Aucun regret d'avoir fait ce détour. Nous avons vraiment l'impression de ne pas ètre en Bolivie. La différence avec la Paz est si frappante: ville bien plus riche (Guillaume a halluciné quand il a vu qu'ils avaient un terrain de tennis en terre battue), plus propre, avec de beaux bâtiments baroques, bien plus calme aussi (a La Paz ca klaxonne a longueur de temps). Ville très charmante, apaisante, idéale pour faire une pause. Les boliviens la nomment "la Bolivie Francaise", entre autre parce qu'ils ont un parc (a l'image de la France selon eux) avec une représentation miniature de la tour Eiffel.

Quelques surprises fortes agréables nous attendent a Sucre:
- un restaurant francais tenu par l'alliance Francaise. On s'est vraiment régalé, pour une fois
- un magasin de bouffe très rare en bolivie, (on fait beaucoup nos courses dans la rue) avec une diversité et une qualité des produits qu'on a jusqu'ici pas trouvè. On a pu faire des petits déjeuners dignes de ce nom et des repas corrects. J'avais (pauline) envie de tout acheter (surtout les gateaux) parce que je sais très bien qu'il y a beaucoup de chose qu'on est pas prèts de revoir.

voila on   a plein de choses  a  raconter (un trek de 3 jours , la visite de potosi) mais la on est  a copacabana et internet coute les  yeux de la tete. on mettra les photos et la suite des notre arrivee au perou, courant de la semaine prochaine. 

mercredi 13 juillet 2011

Tiwanaku

Tiwnaku: 12 juillet. De retour a la PAZ,  depart sur la journee pour le site archeologique de tiwanaku. C etait la capitale de l empire du meme nom, empire qui s etendait du perou au chili et qui a existe avant les incas pendant pres de 700 ans. Visite du temple du soleil (qui servait de calendrier, le soleil frappant tel ou tel porte en fonction de la saison), des ruines de differents centres religieux et d un musee retracant l histoire de ce peuple. Tres interessant et impressionnant le degre de sophistication de cette societe...

Ce soir depart pour Sucre en bus. On ne pensait pas s y rendre tout d abord et puis tous les gens rencontres nous l ont conseille. bon ca nous fait un detour mais on  a le temps ! en plus il y a marion B. d H3C qui nous attend au perou, du coup on est pas presses d aller au nord...

Donc suite du programme: sucre, potosi, retour a la paz, copacabana et arequipa (perou)

statue a tiwanaku

vue de  l altiplano - au fond la cordillera real, ensemble de sommets entre 5 et 6000 m

une des puerta del sol
temple du soleil - tiwanaku
vue de la paz

lundi 11 juillet 2011

les photos de rurre

singe araignee
notre cabane dans la jungle

Un beau caiman
popo au taf
petites chauve souris
baignade au milieu des alligators et des piranas (possible uniquement quand les dauphins sont la)
les belles dents
petit anaconda
le dos d un dauphin
chinchillo
apres le texte du message precedent, les photos