Rurrenabaque

Vendredi 31 Juin: depart pour Rurrenabaque (Rurre) a partir de la Paz. On part sous la neige pour 22h de bus, direction Rurre dans la partie amazonienne de la bolivie: 35 degres a l’ombre et une toute autre ambiance, plus decontractee et une population moins pauvre apparemment. A Rurre et en d’autres endroits de bolivie, les voitures n’ont pas de plaques d’immatriculation. Etrange

Rurre est a la limite du Parc National Madidi, une reserve du bassin amazonien. Nous partons pour 3 jours dans la jungle avec une agence qui fait de la conservation, de la protection de l’environnement (il y a beaucoup de braconnage et de coupe illegale de bois). Notre guide est un vrai homme de la jungle, il sait faire tous les cris d’animaux imaginables, caimans compris. Ce sera 3 jours de reve, dans un environnement d’une extreme richesse au milieu d arbres gigantesques, de singes de toutes sortes, de caimans et tortues, paresseux, chauves souris, pirañas, coatis... Le seul hic, dans notre groupe nous avions une dame Québécoise qui voyage seule. Gentille mais elle a trouve le moyen de s engueuler 3 fois avec le guide.

De retour a rurre on enchaîne pour 3 jours dans la pampa. Autre ambiance. C est le royaume des caïmans, alligators, tortues... et aussi des touristes. Si on a pu voir quelques caimans dans la jungle, ici il y en  des centaines sur les bords de la rivière qu on parcourt en barque. On a aussi pataugé une matinée dans de la boue a la recherche d’un anaconda. Petite trouvaille: on en a trouvé un d’1.5 m SEULEMENT. Autre expérience pour nous, la pèche aux pirañas.

Notre grand bonheur a rurre: on a trouvé une boulangerie pâtisserie, une vraie, tenue par un français. huuummm ca fait plaisir. Ici il n’est pas facile de se faire un bon petit déj, et le pire de tout, les restaurant ne servent pas de desserts. Mais comment est ce possible?

Dimanche matin (10 juillet) nous reprenons le chemin de La Paz. Le retour en bus est folklo, comme dab. On creve un pneu et du coup 2h de plus d attente pour réparer. A ce sujet les boliviens sont d’une impressionnante patience. Ils ne ralent pas, ils s’occupent en discutant, en lavant leurs enfants dans des flaques s’il y en a. On arrive a bon port après 21h de trajet dans la poussière. Il ne neige plus a La Paz mais il fait bien plus froid qu’a Rurre. Et il faut qu’on se réhabitue a l’altitude.

Nous sommes donc en transition a La Paz. La prochaine étape n’est pas encore dèfinie.